"Tu dois danser, parce que c'est ce que les femmes de notre famille ont toujours fait pour tous les évènements de leur vie. C'est pour ça que le monde ne s'est jamais arrêté, parce que quels que soient les changements ou les souffrances qu'elles subissaient, les femmes dansaient. Elles savaient que le monde devait continuer si elles voulaient voir toutes les bonnes choses découler de ce changement et de cette souffrance."
Betty, c'est celle que son père surnomme tendrement ma petite indienne, est la sixième d'une famille de huit enfants. Au cœur des Etats-Unis du XXeme siècle, elle découvre la brutalité, l'injustice, les multiples oppressions sociétales et la violence intrafamiliale, mais aussi le pouvoir de la nature, des mots et des histoires.
Témoin des difficultés et douleurs des membres de sa famille, Betty grandit, observe, sans pour autant saisir tous les enjeux. Quand les secrets deviennent trop lourds à porter, elle les écrit sur un bout de papier et les enterre. Ces fragments de vie déposés année après année lui permettront plus tard de former le récit de son histoire, de mettre du sens sur l'insensé, car "raconter une histoire a toujours été une façon de réécrire la vérité. Mais parfois, être responsable de la vérité est une façon de se préparer à la dire."
Un merveilleux roman, tendre et cruel, qui parvient à exprimer d'un même élan poétique la violence destructrice et la force de l'amour.
"Ce serait tellement plus facile si l'on pouvait entreposer toutes les laideurs de notre vie dans notre peau - une peau dont on pourrait ensuite se débarrasser comme le font les serpents. Alors il serait possible d'abandonner toutes ces horreurs desséchées par terre et poursuivre notre route, libéré d'elles."
"Mes poèmes embrassaient tout ce que mes bras ne pouvaient étreindre."
"Eh oui, c'est l'avantage d'être un personnage inconsistant, un caméléon. On charme toutes les fleurs, tous les buissons, et jusqu'aux vieilles branches : tous s'étonnent
d'avoir trouvé un animal de la même couleur qu'eux."
Ça commence légèrement. Une correspondance entre un écrivain en résidence à la Villa Médicis, son ancienne maîtresse et quelques proches.
Un entre soi universitaire et artistique qui deviendrait vite agaçant si l'autrice ne le décrivait pas à travers ses protagonistes avec suffisamment de recul et d'humour noir.
Je riais bien les premières pages, je me croyais dans une comédie de mœurs légère et intello, puis peu à peu, le récit glisse et l'on sent la duplicité des personnages et la tragédie qui se faufile entre les pages.
"Si on avait un petit bouton sous l'aisselle, sur lequel il suffisait d'appuyer pour mourir, comme ça, d'un coup, sans douleur, combien de personnes resterait-il sur Terre au bout d'une semaine ? "
De lettre en lettre l'autrice brouille les codes et les pseudonymes, si bien que l'on ne sait plus qui manipule qui, puis nous plonge dans le journal d'une jeune fille de ses 7 à 14 ans.
Je me suis retrouvée soufflée par la chute, et l'intelligence de la construction qui nous emmène mine de rien dans une réflexion profonde sur ce que l'on peut faire au nom de l'art, parfois en dépit de la vie.
Céline
"On m'a dit que la littérature ne devait jamais ressembler à un étalage de sentiments et je n'écris que pour faire jaillir des sentiments que le corps ne sait pas exprimer.On m'a dit que la littérature ne devait jamais ressembler à un manifeste politique et déjà j'aiguise chacune de mes phrases comme on aiguiserait la lame d'un couteau."
Je prends souvent mon temps pour entamer un livre d'Edouard Louis, je tourne autour, et puis une fois entamé, je ne le lâche plus. C'est toujours une expérience charnelle de lire un de ces récits, Eddy Bellegueule m'avait laissée sur une impression de nausée et de froid, Histoire de la violence un sacré mal de bide, et Qui a tué mon père une sensation de colère épidermique.
Et j'ai pleuré dès les premières pages de Combats et métamorphoses d'une femme. Non pas quelques larmes d'émotion souvent déclenchées par mes lectures, mais de vrais sanglots qui secouent le corps.
Avec une économie de mots et une justesse percutante dans leurs choix, Edouard Louis parvient à retracer le parcours de femme de sa mère à travers le prisme du rapport de classes, tout en faisant "renaître les fragments de tendresse dans le chaos du passé".
Tout commence avec une photo de sa mère jeune, vision du bonheur et des infinis possibles qu'il n'a jamais saisi sur son visage pendant leur vie commune. Il tente alors de comprendre la vie de cette dernière, sa condition de femme mère à 17 ans, aux prises avec un système et des hommes violents, sans ressources - financières ou humaines- pour trouver comment fuir. "Elle était humiliée mais elle n'avait pas le choix, ou elle pensait qu'elle ne l'avait pas, la frontière entre les deux est difficile à tracer." Et puis finalement, la force de partir, de se métamorphoser, et de se conjuguer au futur.
Cette mère qui ne le comprenait pas, dont il a eu honte souvent, à la fois victime et acteur de la violence systémique qu'elle subissait.
D'Eddy Bellegueule à Combats et métamorphoses d'une femme, Edouard Louis continue de faire la sociologie de sa vie et de celles de ses proches, avec moins de rage possiblement, et un certain embourgeoisement, mais toujours avec la même acuité dans ses analyses.
Jusqu'ici son livre le plus tendre, rapprochement possible entre un fils et sa mère grâce aux métamorphoses, qui se tisse dans les méandres de la mémoire familiale, dans la possibilité de réécrire le passé.
Et ce dernier souvenir...
Edouard Louis dit écrire contre la littérature, mais pour moi la littérature n'a jamais été que cela, un délicat agencement de mots pour bâtir un refuge.
"Qu'est-ce que l'histoire ? " ainsi commence le cours d'Adam Zignelik, professeur à Columbia, spécialisé dans la période de lutte pour les droits civiques. Sans sujet de recherche ni publication depuis plusieurs années, il sent sa vie partir à la dérive et la perte de son emploi imminente. À la demande de William McCray, ami de son père et avocat à la retraite, il se lance dans la recherche de témoignages et la preuve qu'un bataillon de soldats noirs américains était présent à la libération de Dachau, fait passé sous silence et controversé dans le monde académique. Son enquête va l'amener à découvrir des enregistrements des rescapé·e·s des camps, saisis par le psychologue Henry Border à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Lamont Williams, jeune homme noir du Bronx condamné à plusieurs années de prison malgré son innocence, est tout juste libéré. Il suit un programme de réinsertion au service d'entretien d'un hôpital de Manhattan et s'applique à terminer sa période de probation pour être employé à temps plein et pouvoir enfin espérer retrouver sa fille. Lors d'un de ses services, il rencontre Henry Mandelbrot, un patient en fin de vie rescapé des camps. Une amitié se tisse entre Lamont et le vieil homme, qui jour après jour, lui raconte l'expérience du ghetto et du camp de la mort, en lui demandant de bien se remémorer chaque détail.
Autour des deux protagonistes gravitent un grand nombre de personnages dont les destins plongent le lecteur dans l'histoire de la ségrégation aux Etats-Unis et celle de la Shoah.
J'avais lu ce roman à sa sortie il y a quelques années, et je l'ai à nouveau dévoré avec angoisse et sidération. L'auteur parvient rendre vivant et unique chaque personnage, tout en nous incitant à une réflexion magnifiquement construite sur les mécanismes d'oppression et d'extermination.
J'ai beaucoup lu sur ces deux périodes de l'histoire, mais j'ai encore appris à la relecture, notamment sur la révolte du Sonderkommando d'Auschwitz et le rôle que les femmes ont tenu dans la résistance à l'intérieur du camp.
Un roman magnifique et bouleversant, qui mêle de façon subtile la nécessité de la transmission, familiale et historique, la mémoire intime et collective, et que l'on referme saisi par l'urgence de "Raconter à tout le monde ce qui s'était passé ici."
"La mémoire est une chienne indocile. Elle ne se laissera ni convoquer ni révoquer, mais ne peut survivre sans vous. Elle s'invite quand elle a faim, pas lorsque c'est vous l'affamé. Elle obéit à un calendrier qui n'appartient qu'à elle, dont vous ne savez rien. Elle peut s'emparer de vous, vous acculer ou vous libérer. Vous laissez à vos hurlements ou vous tirer un sourire."
"Ne voudriez-vous pas que quelqu'un raconte votre histoire ? Finalement, c'est la meilleure preuve qui soit que notre existence a compté. Et, depuis la minute de votre naissance, qu'est-ce d'autre que la vie, si ce n'est une lutte à seule fin de compter, pour une personne au moins ?"
Je ne suis pas beaucoup passé par là cette année, et je pensais résister à ce petit tag annuel mais c'est mon préféré, alors à force de le voir fleurir sur les blogs j'ai finalement cédé ;-)
Décris-toi :
Call me by your name
Comment te sens-tu ?
Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage
Décris où tu vis actuellement :
Seul le silence
Si tu pouvais aller où tu veux, où irais-tu ?
L'hôtel New Hampshire
Ton moyen de transport préféré :
Poney flottant
Ton/ta meilleur(e) ami(e) est :
Homo Sapienne
Toi et tes amis vous êtes :
Le bal des folles
Comment est le temps ?
Le bruit du dégel
Quel est ton moment préféré de la journée ?
Lumière d'été, puis vient la nuit
Qu’est la vie pour toi ?
L'empreinte du vertige
Ta peur ?
Histoire de la violence
Quel est le conseil que tu as à donner ?
A mains nues
La pensée du jour :
Love me tender
Comment aimerais-tu mourir ?
Oh boy !
Les conditions actuelles de ton âme ?
Avant que j'oublie
Ton rêve ?
Rêves de femmes
"Ce qui m'a séduite dans le droit il y a si longtemps, c'était qu'en composant une histoire, en élaborant à partir d’événements un récit structuré, il trouve un commencement, une cause. Mais ce que je ne comprenais pas à l'époque, c'est que le droit ne trouve pas d'avantage le commencement qu'il ne trouve la vérité. Il créé une histoire. Cette histoire a un commencement. Cette histoire simplifie les choses, et cette simplification, nous l'appelons vérité."
Stagiaire dans un cabinet juridique, Alexandria Marzano-Lesnevich se trouve confrontée au dossier de Ricky Langley, pédocriminel et assassin d'un petit garçon de 6 ans. Face au visionnage des aveux du criminel, les convictions de l'autrice s'effondrent, et cette étudiante en droit farouchement opposée à la peine de mort est traversée par cette pensée "Je veux que Ricky meure". S'en suit une enquête dans laquelle elle va se plonger à corps perdu, pour tenter de comprendre, de trouver la bonne façon de raconter cette histoire tragique. A mesure qu'elle remonte dans le temps et les faits, son propre passé refait surface et un parallèle étrange se tisse entre l'histoire de Ricky Langley et la sienne.
En mêlant enquête judiciaire et chronique familiale, l'autrice parvient à rendre une vision complexe de ce qu'est la pédocriminalité. Le pédocriminel est cet homme à l'air simplet dont on regarde la photo dans les journaux en espérant ne jamais avoir à croiser son chemin. Mais c’est aussi le grand-père qui montait chaque nuit dans la chambre de sa petite fille une fois la famille endormie. Lequel des deux est le plus monstrueux ? Quels parcours mènent ces hommes à une telle violence ? En brouillant les genres et les codes du policier, de l'écriture journalistique et du récit de vie, Alexandria Marzano -Lesvenich cherche des réponses à ces questions, tout en sachant qu'elle ne pourra jamais y répondre entièrement. Mais en racontant l'histoire de Ricky et la sienne, elle parvient à sortir de ce silence qui traverse les familles, et à "tendre la main au passé", pour poursuivre sa vie.
Un livre particulièrement brillant !
" Pendant des années, j'avais redouté une chose : si je déclarais mon homosexualité, et que quelqu'un apprenait que j'avais subi des violences sexuelles dans mon enfance, on allait penser que c'était pour cela que j'étais gay. Que ça m'avait rendu gay. Au plus profond de moi, je savais que c'était faux. La première fois que j'ai couché avec une femme, ma poitrine s'est ouverte en grand. Je ne savais pas jusqu'à ce moment-là à quel point elle était oppressée. Je suis gay parce que j'aime les femmes, c'est aussi simple que ça. Mais pendant longtemps, la possibilité que quiconque puisse même penser le contraire m'a poussée à rester cachée."
"Même avec quelque chose que tout le monde croit perdue, on peut faire quelque chose de merveilleux."
Fidèle, alias Fifi, alias Bouboule grandit parmi six frères et soeurs aux prénoms surprenants dans le bar de son père et de son oncle, "Au bout du monde". Son père se retrouve régulièrement "au mauvais endroit, au mauvais moment", et enchaîne les allers retours en prison. Sa mère quant à elle souffre du syndrome de la survivante et fait quelques passages en hôpital psychiatrique quand la guerre éclate dans sa tête. Et il y a Zaza, sa grand-mère, qui veille sur tout ce petit monde comme elle peut on les nourrissant de couscous et en partageant sa passion pour "Les feux de l'amour"
C'est avec son amour du foot, une intelligence précoce, un perfecto en cuir et les conseils foireux des habitués du bar que Fifi s'apprête à quitter les murs du "Bout du monde" pour affronter l'autre, le réel.
Je lis assez peu de roman jeunesse ou "young adult", mais quand j'en sors un du rayon, je le choisis avec attention, et souvent, je le reçois en plein bide. Dysfonctionnelle fait partie de ces livres que je dévore en quelques heures, parce que je me sens bien avec les personnages, que je les aime, que je voudrais ne pas avoir à les quitter. Le regard d'enfant puis d'adolescente permet d'aborder des sujets graves avec une certaine légèreté mais surtout une palette d'émotions que l'on perd parfois à l'âge adulte. J'ai ri, j'ai pleuré, et je me suis plongée avec délectation dans ce gros bain d'amour bancal d'une famille dysfonctionnelle parmi tant d'autres.
"Ce qu'il y a de dur avec les frères et soeurs, quand on les aime vraiment, c'est que lorsqu'on se sépare, ça fait aussi mal qu'une rupture amoureuse ; sauf qu'avec les frères et soeurs, la séparation est programmée dès le début.
Le point positif, c'est qu'on a pas besoin de se dire : "On peut rester amis ? "parce qu'une fois le chagrin de la séparation passé, on devient les meilleurs amis du monde. Mais ça, je ne le savais pas encore. "
Quelques mois déjà que ce blog est en jachère ! Après une année 2019 très rock'n roll, j'ai d'abord cru que 2020 ouvrirait une page neuve et apaisée, mais les remous n'ont pas terminé de faire des vagues ;-)
J'ai donc eu assez peu de temps et de disponibilité pour partager mes lectures ici (même si j'ai gardé l'énergie de faire du hula hoop en lisant ;-)).
J'ai aussi lu moins de romans, mais vagabondé de recueil de poésie en recueil de poésie, glanant ici et là des petits bouts de réponses et de réconfort dans les mots des autres.
Avec le recueil de poèmes Je transporte des explosifs on les appelle des mots, j'ai découvert un florilège de poètesses féministes américaines, des mots forts, poignants, un grand champs de révolte, de résistance et de puissance.
Les poèmes de Cécile Coulon quant à eux, ont réchauffé mon coeur et m'ont apporté une certaine tendresse, de la beauté, de la beauté qui fait du bien.
Et Lait et Miel de Rupi Kaur a continué de faire résonance par la bienveillance et résilience qui s'en dégage.
Une amie chère a aussi su me parler par le récit d'une autre en m'envoyant A mains nues d'Amandine Dhée, un parcours de femme sur la construction sociale de son désir féminin, et l'envie de tout faire sauter pour enfin s'écouter.
Malgré cette période mouvementée, je ne compte pas tourner la page de ce blog, car je sais qu'une fois le tunnel traversé, l'envie de partager mes lectures reviendra ! En attendant, je mets sur pause, avec peut-être un petit coucou de temps en temps, et certainement des passages sur vos blogs pour trouver des idées !
Pour terminer cette petite note de déconfinement, je ne peux que citer Stefansson :
" Les poèmes sont bien utiles, ils peuvent vous servir de couverture quand le froid enserre le monde, ils peuvent être des grottes à l'écart du temps, des grottes dont les parois sont ornées d'étranges symboles, mais sont une piètre consolation quand vos os sont éreintés, quand la vie vous a éconduit ou quand, le soir, votre tasse de café est la seule chose qui vous réchauffe les mains."
Claire Farel, brillante essayiste féministe, forme avec Jean, célèbre journaliste de vingt-sept ans son aîné, un couple socialement reconnu et apprécié. Leur fils Alexandre poursuit ses études avec brio dans une prestigieuse américaine université américaine. Sportif, brillant, élégant, il fait la fierté de ses parents.
La première partie du roman suit les protagonistes dans leur intimité, fouille leurs ressorts psychologiques complexes et les failles qui se cachent derrière le vernis social.
Et puis, la déflagration, l'accusation de viol.
Le procès débute et Karine Tuil nous emmène dans l'implacable machine judiciaire et ses conséquences sur les rapports qu'entretiennent les différentes parties.
Que pèsent "vingt minutes d'action" face à un avenir brisé ? A quel prix sauver la réputation d'un homme ? Comment une victime peut elle faire entendre sa parole quand chaque détail du viol est étudié, analysé, nié ? Est-il possible de rester fidèle à ses valeurs morales lorsque l'agresseur fait partie de notre famille ? Qu'est-ce que la "zone grise" lorsqu'il s'agit de consentement ?
En adoptant le point de vue judiciaire, Karine Tuil étudie avec finesse les rapports de force en jeu dans notre société tout en restant relativement neutre.
J'ai lu ce roman avec un certain malaise, car il démontre à quel point nos instances judiciaires n'offrent pas de solution aux victimes sans passer par un dépouillement de leur vie privée.
Un roman brillamment construit et qui suscite de nombreux questionnements. Seul petit bémol : en cherchant à rester neutre, Karine Tuil permet au lecteur de ne pas se sentir otage d'un point de vue, mais le coupe un peu de l'empathie qu'il pourrait ressentir pour les personnages.
Céline
Encore une année qui s'achève, avec une petite baisse de régime point de vue lecture et blog, mais toujours la même frénésie à aller à la rencontre des auteurs et des mots !
2019 aura été marquée par un gros coup de foudre pour l'oeuvre de Jon Kalman Stefansson, qui marie si bien poésie et romanesque.
Voici un petit tour d'horizon rapide des titres que j'aimerais garder en mémoire...
Quelques vrais bonheurs de lecture :
Deux essais passionnants :
Trois beaux récits de vie :
Deux romans amusants :
Et des découvertes touchantes :
Je préfère laisser les déceptions là où elles sont, et terminer l'année de façon ludique avec le petit jeu des titres !
Décris-toi : I am, I am, I am
Comment te sens-tu ? L'art de la joie
Décris où tu vis actuellement : Un appartement sur Uranus
Si tu pouvais aller où tu veux, tu irais où ? A la mesure de l'univers
Ton moyen de transport préféré : La grande escapade
Ton meilleur ami est : De si bons amis
Toi et tes amis vous êtes : Nous sommes tous des féministes
Comment est le temps ? Miss Islande
Quel est ton moment préféré de la journée ? La croisée des mondes
Qu'est la vie pour toi ? La vie en chantier
Ta peur ? Je n'ai pas peur
Quel est le conseil que tu as à donner ? Fair-Play
La pensée du jour : Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon
Comment aimerais-tu mourir ? Autour de Jupiter
Les conditions actuelles de ton âme : Battements de cœur
Ton rêve : Toute la beauté du monde n'a pas disparu
Je vous souhaite à tou.te.s une belle année, emplie de tendresse, d'humour et de piles à lire impossible à réduire !
Céline