Afin qu'il ne subisse pas la chimiothérapie de sa mère, Alexander est envoyé chez Kate, sa grand-mère, une reporter baroudeuse du National Geographic. Il la suit donc en plein cœur de la forêt amazonienne, à la recherche d'une prétendue "Bête" qui ferait s'évanouir d'horreur les indiens les plus courageux rien qu'à son odeur.
L'expédition est financée par un homme d'affaires un peu louche, dont on comprend rapidement qu'il partage les intérêts de "la Bête" dans l'élimination des indiens...
Quelle aventure ! Au contact de la nature et des aborigènes, appelés "gens de la brume", Alexander révisera peu à peu sa vision très terre à terre de la vie, et apprendra à respecter le mystère et le sacré.
Aie aie aie ! Mais pourquoi Isabel Allende s'est - elle lancée dans ce roman mi écolo mi mélo !!!
Le discours est simple : les indiens vivent en harmonie avec la nature, ils ne poursuivent aucun intérêt personnel, et ne connaissent pas le péché. A l'inverse, les occidentaux sont pourris par la recherche du gain et de la gloire...
Vous avez déjà entendu ça quelque part ??? Et bien moi aussi ! Et je ne lis pas Isabel Allende, auteur génial par ailleurs, pour retrouver ce genre de poncifs...
Bref, une énorme déception ! Je vous conseille plutôt de relire le magnifique " La maison aux esprits", ou encore "Eva Luna", romans dans lesquels la réalité et le magique s'entremêlent si parfaitement...
Milou
Je ne tenterai donc pas de découvrir Allende par ce titre ! C'est elle que tu me traduisais de l'espagnol non, avec l'histoire d'une cuisinière qui met toutes ses émotions dans ses plats ??? En tout cas je n'ai aucune envie de me plonger dans un remake du Voyage de Bougainville de Diderot !!!
Rédigé par : céline | 05 février 2009 à 20:21
Non le livre auquel tu penses est "Como agua para chocolate" de Laura Esquivel, auteur mexicaine. Isabel Allende est chilienne, c'est la nièce de Salvador Allende, victime du coup d'état de Pinochet en 1973.
Rédigé par : Milou | 07 février 2009 à 15:21