Quitter la ville n'est autre qu'un journal de bord tenu par Christine Angot. Elle y fait l'inventaire des réactions à propos de son précédent livre autobiographique, L'inceste. Lettres de lecteurs, d'amour ou d'insulte, listing des ventes de L'express, critiques de journaux et propos de son entourage s'accumulent et se mêlent aux réflexions de l'écrivaine.
Quitter la ville fait partie de ces nombreuses lectures obligatoires (quel atroce oxymore !) que je rencontre dans ma vie estudiantine. M'accrocher jusqu'à la dernière page a été une véritable torture ! Si certains auteurs contemporains manient avec force le langage courant, le style brut de Christine Angot flirte avec l'illisibilité. Des pensées égocentriques et incompréhensibles s'amassent et se suivent sans interruption (180 pages sans chapitres !)... Tout au long de cette lecture, je n'ai ressenti qu'une même émotion : l'irrépressible envie de quitter son livre... Au plus tôt !
Ce livre prouve tout de même une chose : il ne suffit pas de souffrir pour écrire.
Céline
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