Voici la première critique d'une longue série consacrée à l'oeuvre complète d'Edmond Rostand. "Les deux Pierrots ou le souper blanc", première pièce de l'auteur, est un simple lever de rideau en vers où Colombine est courtisée deux Pierrots, un qui rit et un qui pleure. D'abord séduite par les larmes romantiques de l'un, elle penchera finalement pour le rire jovial et communicatif de l'autre. Car, comme elle le dit :
"Préférez le rieur, d'autant que l'on ignore
Si celui qui toujours pleure peut rire encore,
Tandis que nous savons, femmes, que nous pourrons
Faire pleurer le plus rieur... quand nous voudrons.
Une jolie petite pièce qui se lit en un trajet de metro et dont l'intérêt principal est peut être d'introduire la notion de couple à trois que l'on retrouve chez Cyrano...
Adrien
La citation est adorable... et tellement vraie ;-)
Ouf! J'ai bien choisi...
Rédigé par : Milou | 22 juillet 2007 à 17:28
Bonjour
Je travaille depuis deux années sur l'oeuvre dramatique de Rostand; "Les deux pierrots" n'a guère inspiré des critiques ou des chercheurs; disons que c'est du Musset et du Marivaux à moindre valeur littéraire.ce sont des vers légers et primesautiers ; il faut attendre plus de "mûrissement" du dramaturge pour donner les chefs d'oeuvre que nous connaissons.
Rédigé par : salwa BEJI | 08 mars 2014 à 10:51