"L'été où mon père fit l'acquisition de l'ours, aucun de nous n'était né."
Ainsi débute l'histoire de la famille Berry... Les destins de Franck, Franny, John, Lilly et Egg sont ainsi d'emblée liés aux rêves de leur père, Win Berry, qui désire par dessus tout faire fonctionner un bel hôtel, un hôtel charmant et distingué. Du premier hôtel New Hampshire, aux Etats-Unis, à celui de Vienne, quartier général des prostituées et des révolutionnaires, la petite famille va partager des illusions et des tragédies, mais surtout chacun va y apprendre à vivre - ou à mourir.
Des personnages multiples mais d'une densité rare, des situations improbables mais si crédibles, si réelles : Irving a l'art de conter des histoires de vies drôles et bouleversantes. L'hotel New Hampshire ne fait pas défaut à sa liste de chefs d'œuvre : il y traite de sujets difficiles et tabous (comme le viol et l'inceste), mais une forme de légèreté qui ne les rend que plus parlant.
Son style, son imagination et son univers parlent avec force de la vie, et une fois de plus Irving m'a émue jusqu'aux larmes.
J'avais été séduite par Le Monde selon Garp, bouleversée par Je te retrouverai et L'Hotel New Hampshire n'a fait que confirmer une maladie débutante : je suis devenue une "Irving addict" !
Je terminerai cette note par la -fameuse- dernière phrase du roman : "Il faut toujours faire bien attention aux fenêtres ouvertes."
Céline
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