Lorsque Titi meurt dans le métro parisien, Rico perd son seul vrai copain de galère et de misère. Il décide de partir pour Marseille, retrouver son premier amour, et puis, parce que, tant qu'à mourir, autant mourir au soleil. Sur ce trajet il croisera Félix, qui ne dit pas grand chose et tape le ballon à longueur de journée, Mirjana, une jeune bosniaque prostituée, et enfin Abdou, un immigré adolescent avec lequel il partagera ses dernières joies et peines...
Avec sa plume simple, tendre et incisive à la fois, Izzo nous décrit la terrible trajectoire d'un homme poussé à la rue et à l'exclusion sociale par le départ de sa femme. Cette histoire, malheureusement si crédible, nous emmène aux limites de du système social, là où notre regard ne s'arrête que rarement. Profondément humaniste, Izzo réussit à aborder le thème délicat de l'indigence dans nos sociétés modernes sans tomber dans des clichés faciles : le ton sonne juste et parvient à nous toucher.
A découvrir aussi de cet auteur marseillais, la trilogie Fabio Montale, des polars très marqués par ses idéaux sociaux.
Céline
Bonne année 2009, remplie de lectures !
Rédigé par : Aliénor | 06 janvier 2009 à 11:43
Coucou Soeurette ! Il a l'air vraiment bien, ce roman.
C'est en effet ce type de parcours que j'ai découvert lorsque j'ai tapé la carte avec des sans abris à Lyon. De biens tristes histoires, et bien injustes, vraiment !
A très bientôt :-)
Rédigé par : Milou | 07 janvier 2009 à 18:38
Je te l'amènerai la prochaine fois qu'on se voit, je suis sûre qu'il te toucherait beaucoup ! A tout vite ma soeurette !
Rédigé par : céline | 08 janvier 2009 à 20:13
Merci d'activer la voix de cet auteur trop méconnu...
Rédigé par : unevilleunpoeme | 09 janvier 2009 à 15:35
Mais c'est un plaisir que de partager la connaissance de ce bel auteur ! J'ai fait un tour sur votre blog, le concept est vraiment chouette !
Rédigé par : céline | 09 janvier 2009 à 23:34
Salut soeurette,
J'ai fini la lecture de ce magnifique roman dans le train... et j'ai vainement tenté de ravaler mes larmes !
Izzo sait raconter la misère avec sobriété et fureur.
Rédigé par : Milou | 29 juin 2010 à 00:28
J'étais sûre que ce roman te parlerait, je me souviens avoir pleuré en en fermant ses pages...
Rédigé par : céline | 29 juin 2010 à 11:20