Depuis quelques mois, la narratrice s'est réfugiée à la Hague, pour fuir la perte douloureuse d'un amour. Ornithologue, elle y étudie les migrations des oiseaux, et crée des liens avec les homme. Un soir de tempête, elle y rencontre Lambert, un homme venu régler ses comptes avec la mer et certains habitants... Car, si tout le monde se connaît dans ce petit village, l'on sent vite que chacun à peut-être quelque chose à cacher...
Le style poétique, les ruptures de ton, l'ambiance lourde de secrets et la beauté des descriptions des paysages : autant d'éléments qui nous emporte dans Les Déferlantes pour nous permettre d'en sortir que 500 pages plus tard... L'auteur parvient à nous séduire et nous subjuguer par la beauté des mots et l'ambiguïté de ses personnages. J'ai cependant trouvé que ces derniers n'étaient parfois pas assez approfondis : Claudie Gallay entre ouvre la porte sur des relations passionnantes, mais ne les pousse pas assez à mon goût. Par ailleurs, la clé de l'intrigue est dévoilée trop tôt pour nous tenir en haleine jusqu'au bout : l'histoire s'essouffle un peu sur les dernières pages...
Je comprends tout de même l'engouement pour ce roman, que j'ai trouvé original, et d'un très beau style !
Céline
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