Après trois ans d'absence, quel plaisir de retrouver Adamsberg et sa brigade. Danglard, toujours aussi cultivé et mou, Retancourt dans les bras de laquelle on disparaitrait bien pour se sentir protégé du monde extérieur, Veyrenc, ses mêches rousses et ses mauvais vers...
Deux enquêtes attendent l'équipe de policiers. A Paris, une voiture brûle et tue le dirigeant d'une grande entreprise française. Momo-mêche-courte, jeune incendiaire révolté, est aussitôt accusé... Parallèllement, l'apparition de l'armée furieuse, cohorte de revenants prédisant la mort, va amener Adamsberg dans une petite ville de Normandie.
Je me suis laissée bercée d'un bout à l'autre de ce Fred Vargas... L'intrigue est très bien menée et le dénouement m'a vraiment prise de court, preuve qu'après tous ces opus, l'auteur parvient encore à me surprendre. Son sens du détail et des descriptions est toujours bien présent, et elle ajoute juste ce qu'il faut de fantaisie à ces situations et ces personnages pour les rendre crédibles et amusants. Par contre, je trouve que ces portraits tendent à être moins fouillés qu'auparavant, et ses personnages, bien que touchants, ne me paraissent plus aussi vivants. Du coup, les anciens me manquent, et je me suis une fois de plus languie de Camille, des historiens et même du jeune fils d'Adamsberg...
J'ai tout de même refermé les pages complètement sous le charme d'Adamsberg, de ses pensées flottantes et de son visage brouillon.
Céline
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