"Rien n'est jamais aussi pur que ce qu'on s'est imaginé enfant. Prenez l'écriture. Prenez l'amour. Prenez l'amitié."
Fin des années 50, Charlie et Jaime se rencontrent sur les bancs de l'université et tombent amoureux. Revenu du conflit de Corée durant lequel il a été prisonnier, il rêve d'écrire LE grand roman sur la guerre. Jaime aussi rêve d'écriture. Toute jeune femme issue de la classe moyenne, elle découvre à la mort de son père les infidélités et l'alcoolisme de ce dernier. Après un mariage en petit comité mais bien arrosé, les amoureux s'installent en Oregon où Charlie a trouvé un boulot d'enseignant.
De cafés en discussions, ils se lient d'amitié avec d'autres auteurs. Dick publie des nouvelles dans Playboy tandis que Stan, jeune cambrioleur, écrit des romans noirs. Les personnages évoluent sur une dizaine d'années, et nous observons les liens d'amour et d'amitié qui se font et se défont, les ambitions réalisées et les désillusions.
Ce récit est avant tout une ode à l'écriture et aux écrivains, l'écriture comme rêve et comme talent mais aussi comme dur labeur. Je m'attendais à trouver des personnages un peu caricaturaux, noyés dans la drogue et l'alcool mais non, ils sont pleins d'ambitions, d'espoirs et je me suis attachée à chacun d'entre eux, avec leurs doutes, leurs failles et leurs moments de grâce.
Un excellent roman qui nous laisse un arrière-goût rafraîchissant et amer, comme une bière en été.
Céline
"Tout ce réalisme au nom d'une vérité à la con. Charlie avait pour ambition secrète d'éviter les trucs à la con justement. Que le réalisme soit au nom du réalisme. Il ne voulait pas de conneries, et quant à la vérité, il ne prétendait pas la connaître. Sauf qu'évidemment, la vérité était une connerie. Voilà le piège."
je note, comme ça, au passage parce que je cultive toujours le rêve de diminuer ma pal - mais le sujet est tentant
Rédigé par : niki | 11 février 2017 à 10:28
Ah cette fameuse PAL ! Je crois que j'ai abandonné tout espoir ;-) Si tu aimes les romans américains, vraiment, je ne peux que le conseiller !
Rédigé par : Céline | 11 février 2017 à 10:38
Bon, je ne pensne pas le trouver facilement, dommage (mais j'en ai d'autres à lire!)
Rédigé par : keisha | 11 février 2017 à 14:00
Évidemment, il m'intéresse! Il y a un bout que je veux lire Carpenter.
Je crois l'avoir vu en bouquinerie. Je me mets à sa recherche!
Rédigé par : Marie-Claude | 11 février 2017 à 17:31
Je ne suis pas tenté...ça me fait un penser à l'univers de Fitzgerald, je ne sais pas pourquoi...
Rédigé par : Mind The Gap | 13 février 2017 à 09:06
je note aussi, avec un gros soupir en pensant à ma pal :)
Rédigé par : niki | 13 février 2017 à 11:06
J'avais aimé son roman "Sale temps pour les braves", c'est un auteur que je retrouverais avec plaisir.
Rédigé par : Jerome | 13 février 2017 à 12:55
@Keisha : J'imagine que tu ne manques pas d'idées lectures ;-) Mais je pense qu'il te plairait, je pense que tu aimes beaucoup la littérature américaine aussi ? ;-)
@Marie-Claude : Oui il vaut le détour ce titre !
@Mind the Gap: Je n'ai lu que "The great Gatsby" de Fitzgerald, et ce roman est beaucoup plus fun, vivant et rock'n rol :-)
@Niki : Quelle pal ;-) ? Hihi jamais facile de faire des choix.
@Jérôme : J’essaierai bien "Sale temps pour les braves" !
Rédigé par : Céline | 14 février 2017 à 17:36
je ne peux pas dire que je le lirai mais j'ai aimé ce billet qui me fait dire que monde des livres est infini : tant mieux!
Rédigé par : luocine | 15 février 2017 à 11:21
Merci Luocine ! Comme tu dis le monde des livres est infini... Pour notre plus grand bonheur !!!!
Rédigé par : Céline | 16 février 2017 à 12:28
Je le veux, je suis repartie du salon avec deux autres romans mais pas celui-ci
zut !
Rédigé par : Electra | 03 avril 2017 à 16:25