"Un ami écrivain lui a dit un jour qu'il faut trouver l'histoire que l'on est seul à savoir raconter."
Août 2011, l'ouragan Irene s'abat sur le Vermont, dévastant tout sur son passage. Vale, qui a fuit sa famille il y a des années pour la Nouvelle Orléans, revient chercher sa mère Bonnie, disparue dans la tempête. Elle retrouve sa famille, sa tante Deb, une ancienne hippie, et la vieille Hazel qui mélange les souvenirs. Cette quête est aussi l'occasion de redécouvrir le passé de cette famille, et ses origines qui rejoignent l'histoire des Etats-Unis et des Amérindiens.
"La malédiction de la maternité, songe-t-elle : nos enfants font notre bonheur, et nous sommes incapables de faire le leur. Alors nous souffrons, doublement."
Ce roman, qui voyage entre plusieurs époques, nous raconte la destinée de femmes fortes et singulières et la nature omniprésente dans le Vermont. J'ai aimé les errances de Léna et sa chouette, l'idéalisme de Deb, les blessures de Hazel tout comme les difficultés identitaires de Bonnie et sa fille Vale. Si le roman parle surtout des femmes, les hommes sont là en filigranes, touchants avec leur tendresse et leurs lâchetés.
Les héros de cette histoire, un peu paumés, un peu désaxés, s'ancrent dans la vie grâce à la nature qui devient dans ce roman un personnage à part entière.
Un beau récit de vie, d'origine et de filiation dans une atmosphère où les intempéries et l’environnement se mêlent aux émotions humaines.
"Mais l'art... Que deviendrait-on sans l'art ? Il faut bien montrer qu'il y a des modes de vie alternatifs, non ? Écrire les légendes du futur. Le faire aveuglément, et avec amour. Apporter une consolation où et quand nous le pouvons."
Céline
Je le note tout de suite. Il pourrait me plaire on dirait.
Rédigé par : krol | 14 avril 2019 à 20:01
Oh oui Krol, je pense qu'il a tout pour te plaire :-)
Rédigé par : Céline | 15 avril 2019 à 08:44
Je me suis très vite attachée à Léna et à sa chouette. Une belle galeries de personnages... Même si la réalité présente dans ce roman est loin d'être joyeuse, j'ai trouvé qu'il y avait comme un légèreté qui transcendait le tout.
Un roman apaisant... pour moi!
Rédigé par : Marie-Claude | 15 avril 2019 à 17:16
c'est vrai, que serions nous sans l'art - j'avais déjà lu un avis sur ce roman, je ne sais plus où (pas sur les blogs), cela a vraiment l'air bien comme lecture
Rédigé par : niki | 17 avril 2019 à 12:58
@Marie-Claude : Je ne l'ai pas trouvé déprimant du tout non plus, les personnages sont assez lumineux malgré leurs difficultés à affronter la vie ! Et la nature décrite est très apaisante...
@Niki : Oh oui une très belle lecture ! Et oui que serions nous sans l'art.. Et l'humour ;-) Bisous !
Rédigé par : Céline | 23 avril 2019 à 15:25
Pourquoi pas! Plus je le vois, plus je me dis qu'il pourrait me plaire!
Rédigé par : Fanny | 28 mai 2019 à 12:11
Alors n'hésite pas hihi ;-) Je pense en effet qu'il pourrait te plaire :-) Bisous
Rédigé par : Céline | 28 mai 2019 à 15:03