L'histoire d'un jeune-homme au bord du suicide à qui l'on fait une étrange proposition : devenir une oeuvre d'art. L'avantage, c'est qu'il passera d'insignifiant à exceptionnel. Le problème, c'est qu'il perd officiellement son humanité dans le processus...
Une jolie fable sur l'homme et son besoin de reconnaissance. Avec une critique assez acerbe de l'art contemporain ! Je trouve juste qu' E-E Schmitt aurait pu pousser sa réflexion un peu plus loin, il ouvre beaucoup de questions sans les traiter vraiment.
Bref, un petit roman facile à lire pour les jours ou l'on n'a pas envie de se prendre la tête ;-)
Milou
En effet, ce livre est efficace. Il souligne la différence qu'il y a entre l'art et le retentissement médiatique, ainsi qu'un mal être pouvant ammener à préférer la vie d'objet non pensant à celle de l'homme. Par contre, on a tendance à vouloir secouer le personnage principal qui ne fait pas grand chose pour récupérer son humanité alors qu'il refuse son objectivation.
En tous cas, la question reste posée : qu'est-ce qu'un sonomégaphore ? ...
Rédigé par : adrien | 17 octobre 2006 à 18:32
Bonne question, mon cher frère, bonne question ! On se demande tous à quoi peut ressembler cet objet de plaisirs inépuisable...
Rédigé par : Milou | 18 octobre 2006 à 16:09
Courte fable qui se lit avec gourmandise. Il est vrai que le personnage principal est un peu falot, mais n'est-ce pas le lot de tous les héros de conte philosophique depuis Candide?
Rédigé par : dad | 28 octobre 2006 à 10:20
Les personnages de contes philosophique sont en effet souvent de simples figurants dans leur propre histoire. Ce qui permet d'horripiler le lecteur et de lui faire retenir le message (c'est la marketeuse qui parle ;-)
Rédigé par : Milou | 29 octobre 2006 à 13:56
J'ai lu ce roman cet été et effectivement, il se lit très vite. J'ai trouvé que la problématique très intéressante, et j'ai beaucoup rit sur tout le passage de la biénale en Asie. :)
Rédigé par : Laurence | 19 novembre 2006 à 08:44
Lorsque j'ai lu la 4ème de couverture, j'ai été séduite par le thème de ce livre! Mais peut-être que cette critique de l'art contemporain aurait pu être faite avec un peu plus de finesse et de profondeur... L'histoire est plus drôle que dérangeante, dommage pour un sujet aussi actuel!
PS: Une femme dont j'ai oublié le nom s'est vraiment fait greffée des cornes de vache!
Rédigé par : Céline | 21 novembre 2006 à 10:55