Nous sommes en 1974, et quatre garçons, Bruno Sachs, André Solal, Basile Bloom et Christophe Gray entre à la faculté de Médecine de Tourmens. Ils vont y découvrir l'amitié, l'amour, les désillusions, mais surtout l'envie de trouver une nouvelle manière de soigner, envers et contre l'académisme et l'élitisme ambiants.
Ce roman polyphonique met un peu de temps à démarrer, mais l'on comprend à la page cent que ce qui nous perd au début fait toute la force de ce livre : à travers les voix d'étudiants anonymes, de professeurs d'horizons différents, des protagonistes ou encore du gardien de l'amphi "Monsieur Nestor", l'auteur nous emmène dans un univers fascinant, grandiose et écœurant.
J'y ai découvert les dérives proprement infâmes du bizoutage, les avortements clandestins et les méthodes d'enseignement des années 70, tout en traversant toutes facettes de l'émotion : envie de vomir, larmes, éclats de rire.
Martin Winckler excelle dans le documentaire comme dans le littéraire!
Céline
j'ai vraiment adoré La maladie de Sachs , je kirai bien celui là, c'est sûr!
Rédigé par : sylvie | 17 septembre 2007 à 21:30
Découvrir l'état de l'université de médecine française dans les années 70 est édifiant: le royaume du conservatisme et de la médiocrité. Et dire qu'il y en a pour dire que c'est les « gauchistes » qui ont tué l'université en france...
Sinon le parallèle avec Dumas est amusant, notamment la transposition de l'affaire des ferrés.
Rédigé par : dad | 23 septembre 2007 à 13:05
Ah enfin un commentaire de mon papa!!! Je suis contente de voir que mon cadeau t'a plu! Vivement une petite discussion littéraire autour d'une bière belge :-)
Rédigé par : Céline | 23 septembre 2007 à 16:39