Ecrit en 1952 par un auteur suédois qui se donnera la mort deux ans plus tard, ce petit texte de 20 pages parle avec puissance de la condition désespérée de l'être humain. Poésie en prose comme essai, il questionne les grandes incompréhensions de la vie, de l'impossible liberté à la faim inassouvie de consolation. L' écrivain déchiré fait part de ses doutes, de sa peur de ne jamais être à la hauteur dans l'art et d'être prisonnier des performances attendues de l'homme.
J'ai découvert Stig Dagerman lors d'un concert des Têtes Raides à Paris avec ma soeurette, durant lequel Christian Olivier a fait une lecture en musique de ce livre. Une très belle performance qui prouve que la littérature et la chanson flirtent avec succès ! Si vous voulez en regarder une partie, passez faire un tour sur le blog des Têtes Raides... La voix profonde et chaude du chanteur rend avec justesse et force la beauté déchirée du texte.
Pour ceux qui préfèrent découvrir les mots dans le silence, n'hésitez pas à lire ce témoignage d'un homme qui cherchait "une consolation qui soit plus qu'une consolation et plus grande qu'une philosophie, c'est-à-dire une raison de vivre."
Céline
Sûr que j'irai lire ce texte (que tu présentes avec beaucoup de sensibilité, Céline)... mais un jour de grand soleil, dans un coin de parc... là où il y aura moins de risque que la profonde mélancolie qui me semble l'imprégner s'empare de moi.
Rédigé par : Brize | 26 juin 2008 à 17:59
Oui, c'est sûr qu'il vaut mieux être en forme pour se plonger dans les pensées dépressives de Dagerman :-)
Rédigé par : céline | 26 juin 2008 à 20:20
Brize, découvre ce texte en concert, plutôt ! Les Têtes Raides sont de tous les festivals cet été il me semble...
Rédigé par : Milou | 30 juin 2008 à 08:21