En plein cœur de l'hiver, un cadavre de femme est retrouvé sur une barque, en face du 36 quai des Orfèvres. La découverte de l'identité de la victime va plonger les enquêteurs dans le milieu des parfumeurs, de la mode et de l'art... Crime passionnel ou œuvre d'un psychopathe ? La brigade fluviale et la crim redouble d'efforts pour démêler cette affaire tortueuse...
En promenant sur le net, j'ai lu beaucoup de critiques très négatives de ce polar, certains allant même jusqu'à désigner l'auteur comme une "sous Fred Vargas". Personnellement, j'apprécie beaucoup Fred Vargas (même si certains de ces derniers opus m'ont un peu déçue) et j'ai passé un bon moment à lecture de livre. Il est vrai qu'Ingrid Astier a un style parfois trop ampoulé, que ses descriptions sont un peu longues et que le grand nombre de personnages sème de temps à autre la confusion. Mais l'intrigue est très bien menée, les descriptions de la Seine passionnantes et le dénouement vraiment imprévisible ! J'ai retrouvé dans ces pages tout ce j'attends de divertissant dans la lecture d'un roman policier.
Je me suis laissée prendre au jeu de ce polar de facture plutôt classique !
Céline
Je suis un déçu de Vargas, alors tu sous-Vargas... avec des longueurs...
merci de me prévenir, j'hésitais
Rédigé par : Michel | 14 mars 2010 à 14:20
Longueurs et confusions sont pour moi rédhibitoires dans un polar ! Et comme Vargas n'est pas ma tasse de thé non plus... je passe pour celui-là !
Rédigé par : Pickwick | 16 mars 2010 à 10:18
Décidément,ce polar n'emballe personne :-) J'ai peut-être mal rendu mes impressions de lecture, car il est plutôt sympa; mais tant pis !
Rédigé par : céline | 16 mars 2010 à 12:38
Si j’ai apprécié Quai des enfers, c’est justement pour sa peinture ombrée, une palette toute en nuances, où les personnages prennent de la densité. D’ailleurs, je trouve que ce polar relève plus du roman noir que du thriller. L’important n’est pas la surenchère à hémoglobine, mais la plongée scrupuleuse dans les différents milieux : le 36, la brigade fluviale penchée sur la Seine, comme la poétique « Maison de la Mouche », que j’ai découverte grâce au roman. Je salue ce travail pointilliste, ce respect du roman procédural mais là n’est pas l’essentiel, puisque ce qui me retient, c’est des personnages colorés et attachants. Voilà de quoi renouveler le roman policier français, entre deux productions scandinaves.
Rédigé par : Pangloss2 | 22 mars 2010 à 10:25
Je suis contente de lire un avis enthousiaste ! Il est vrai que le travail de l'auteur est très pointilleux.
Rédigé par : céline | 25 mars 2010 à 17:39
à certains commentaires dont les auteurs auraient pu s'abstenir, merci: vous zappez un livre formidable qui a pris trois ans à son auteur parce qu'un crétin a affirmé que c'était du "sous-Vargas"? C'est lamentable. Et je pèse mes mots.
Rédigé par : Jean-Louis Papier | 31 mars 2010 à 21:39
Bonjour Jean Louis,
Je ne comprends pas votre réaction, sachant que la critique de Céline est positive, et que les commentaires qui suivent sont partagés !
De plus, chacun est libre d'aimer ou ne pas aimer un livre.
Je trouve donc vos propos particulièrement déplacés, et vous assure qu'ils ne sont pas les bienvenus sur Enlivrezvous.
Rédigé par : Milou | 11 avril 2010 à 18:02
Bonjour Milou,
Céline n'était pas visée. Elle rapportait les propos d'un autre. "Chacun est libre..." oui, seulement si le livre a été lu. Certaines personnes ont descendu le bouquin tout en avouant avoir lâcher au bout de 40 pages. Je persiste et je signe, vous avez zappé un livre formidable.
Rédigé par : Jean-Louis Papier | 16 février 2011 à 02:01
@Jean-Louis, je ne me sens pas visée puisqu'en effet, j'ai apprécié cette lecture ! Et je le répète, l'on sent que ce polar est le fruit d'un long travail... Je ne renie donc en rien cette auteur et son roman !
Rédigé par : céline | 16 février 2011 à 09:02
Bonjour Céline,
Je suis tombé sur les lignes du blogueur le qualifiant de "sous-Vargas" et j'ai vu des choses bien pires pas du tout méritées.
Je m'adressais surtout aux deux premiers commentaires qui n'allaient pas plus loin que cette comparaison alors que Quai des Enfers vaut le coup d'oeil. Je n'insultais pas leurs auteurs, je m'indignais juste un peu parce qu'ils donnaient définitive caution à une affirmation (qui n'était même pas la vôtre!) sans se forger une opinion après lecture du roman. Je ne remets pas en cause leur choix (ni leurs goûts d'ailleurs) mais l'affirmation qui les y a poussés.
Quant à Milou, il ou elle s'est senti(e) offusqué(e)par mes propos, alors que je ne faisais que défendre un roman qui a reçu bien trop de mauvaise publicité injustifiée. Les deux premiers commentaires ne sont pas des "avis". Comment aimer ou ne pas aimer un livre sans même l'avoir lu?
Rédigé par : Jean-Louis Papier | 16 février 2011 à 12:01
Ah! toutes mes excuses, j'ai vu que Milou était votre soeur, ce qui explique pourquoi elle trouvait mes propos déplacés sur ce blog. Qu'elle me ardonne ma virulence (relative et contrôlée...).
Rédigé par : Jean-Louis Papier | 16 février 2011 à 12:08
Bonjour Jean-Louis, vous êtes tout excusé les commentaires sont présents pour ouvrir le débat !
Et je trouve ça très chouette que vous défendiez cette lecture avec passion !
Rédigé par : céline | 17 février 2011 à 16:33