James, jeune lycéen brillant, est admis à Oxford pour la plus grande fierté de sa famille. Mais très vite, il se rend compte qu'il n'est pas à la hauteur. Pas à la hauteur physique, puisqu'une mauvaise chute lui abîme le genou de façon irréversible ; pas à la hauteur intellectuelle, car il est très vite dépassé par les cours et ne réussit qu'in extrémis ses examens. Perdu dans sa rancoeur et ses déceptions, il va pourtant rencontrer Jess, qui deviendra bientôt sa petite amie, et son groupe d'amis. Ce petit monde gravite autour de Marc, jeune rentier exubérant, homosexuel et mystérieux qui entretient ses amis dans une grande demeure.
Profitant de la richesse de Marc, ces jeunes recrues d'Oxford vont passer quatre années à partager leurs amours, l'angoisse des examens, les fêtes luxueuses, le même toit, encore inconscients que leurs destins se lient irrémédiablement. James, d'un caractère suiveur et indécis, va peu à peu prendre conscience de l'ambivalence de ses sentiments pour le séducteur Marc.
Si bien sûr ce livre peut être rangé sous la catégorie des romans d'apprentissage, c'est surtout la deuxième partie, celle où l'on voit les héros construire- et déconstruire- leur vie après l'université qui m'a particulièrement touchée. Les relations amicales et amoureuses sont finement décrites, la psycholologie des personnages est particulièrement fouillée. La tragédie est latente dès l'ouverture du roman, mais si les héros courent à leur perte tout au long des pages, il reste malgé tout peut-être quelque chose à sauver avant de refermer ce livre.
Céline
je vais noter car le sujet me plaît, mais je ne sais pas quand je m'y collerai, vu ma PAL ;)
Rédigé par : niki | 21 janvier 2012 à 14:56
@Niki : Oui le sujet est tentant, je l'ai d'ailleurs moi même pioché sur un blog :-) Je comprends que ta PAL soit monumentale, trop de trésors à trouver dans la blogosphère !
Rédigé par : céline | 23 janvier 2012 à 15:17
Le sujet est tentant, mais j'ai vraiment une PAL trop importante, et une LAL qui l'est presque autant.
Rédigé par : Aliénor | 29 janvier 2012 à 11:22