Vida s'ennuie dans sa maison dorée, à longueur de journée elle attend et observe le jardin, bien à l'abri dans son palais à air conditionné, ou même les fenêtres ne s'ouvrent pas. Paloma, sa fille adorée, s'est enfuie avec son amant mener une vie plus excitante et plus bohème, et son mari la considère comme un joli objet qu'il aurait lui-même modelé. Sa rencontre avec le lieutenant Taibo va pourtant lui permettre de se retourner sur ses origines camouflées et de se découvrir une nouvelle façon de vivre...
Dans ce petit roman, j'ai aimé retrouver les images poétiques de Véronique Ovaldé, sa façon si subtile de décrire les sentiments qui lient les êtres humains, les émotions voilées ou dévoilés. L'histoire raconte peu de choses, si ce n'est l'amour, l'amitié, la liberté, la filiation. Peu d'évènements mais une substance tout de même, tout comme son titre, ce livre a quelque chose d'aérien. Les personnages féminins sont, comme toujours avec cette auteur, extrêmement touchants.
Seule la fin m'a laissée un peu sceptique, j'aime les dénouements heureux mais j'aurais voulu en savoir un peu plus...
Céline
C'est vrai que l'auteur a été un peu elliptique, sur ce coup-là, mais cela ne m'a pas vraiment gênée... trop contente que j'étais du dénouement heureux, sans doute (ben oui, c'est bien, quand ça finit bien, on est d'accord) !
Rédigé par : Brize | 10 octobre 2012 à 10:12
Oui, j'aime l'optimisme, surtout quand il s'agit d'amour !
Rédigé par : céline | 10 octobre 2012 à 10:38
J'ai adoré "Et mon coeur transparent", donc je lirai sûrement d'autres titres de l'auteure.
Rédigé par : Manu | 10 octobre 2012 à 21:40
@Manu : un très belle plume ! Mon préféré, sans grande originalité, reste "Ce que je sais de Vera Candida"... Quelle histoire superbe !
Très bon souvenir de "Et mon coeur transparent aussi".
Rédigé par : céline | 11 octobre 2012 à 15:57