Arthur Pfefferkon est un écrivain raté. Il n'a pu achever un seul projet littéraire depuis la sortie de son premier roman, ce dernier n'ayant connu qu'un maigre succès. William de Nerval, son plus vieil ami, vient de décéder. Il a toujours jalousé sa réussite fondée sur une série de polars, d'autant qu'il avait épousé la belle Carlotta qu'Arthur a toujours aimé en secret. Les osbèques seront l'occasion pour Arthur de se rapprocher de la veuve convoitée, et de trouver l'inspiration qui lui a toujours manqué dans un manuscrit inachevé de son ami. Mais si ces bestsellers n'étaient pas de simples polars, mais des dossiers codés de la CIA ?
J'imagine que Jesse Kellerman a voulu parodier les romans et films d'espionnages. Ou paraphraser son titre et faire un bestseller sans trop se fouler. En tous cas ce policier m'a beaucoup déçue ! Le récit est rocambolesque, décousu et (est-ce la traduction) le vocabulaire pauvre et parfois même peu à propos (non une salle de bain ne peut pas être bien achalandée, à moins d'être une salle de bain d'exposition dans un magasin). Ce thriller m'a paru tellement loin des Visages dont j'avais adoré l'intrigue psychologique et bien menée, les personnages au passé fouillé et mystérieux, que j'ai vérifié sur Wikipédia si Jesse Kellerman n'avait pas un homonyme !
Je me suis tout du long crue dans un mauvais épisode de Chuck (série dans laquelle un simple employé devient espion - amusant au début- mais qui peine à se renouveller). Les évènements se suivent sans véritable fil conducteur, la psychologie des personnages et à peine esquissée et l'humour a fait flop. En plus, ça finit en queue de poisson. Littéralement.
Si vous avez aimé Les visages, je ne vous conseille absolument pas Best-seller !
Céline
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