ENLIVREZ-VOUS !

"Les règles d'usage", de Joyce Maynard

  Wendy a treize ans lorsque son monde s’effondre de concert avec les Twins Towers. Le 11 septembre 2001, sa mère part au travail  et ne revient pas. Avec son beau-père Josh et son petit frère Louie, l'attente et l'espoir prennent d'abord toute la place. Ils répandent les affichettes dans New-York et restent aux abois devant le téléphone. Mais peu à peu la réalité s'impose et il faut réapprendre à vivre, retrouver ces règles d'usages qui implosent face à la violence du deuil. 

  Comme toujours, Joyce Maynard parle merveilleusement bien de la famille, de l'adolescence et des relations humaines. On retrouve dans ce roman son immense tendresse pour l'être humain, cette incroyable capacité à décrire la complexité et l’ambiguïté sans jamais poser de jugement. Malgré le sujet difficile, l'auteur ne tombe pas dans le mélo et souvent l'émotion affleure à la lecture d'un simple détail. La respiration du petit frère qui s'endort, une clarinette rouge en cadeau, un bébé qui s'apaise dans les bras d'une femme cactus. 

  J'aime Joyce Maynard pour son empathie, la beauté de certaines phrases et ses descriptions si justes d'instants du quotidien. Pour l'intensité des émotions qu'elle me fait ressentir. Pour la personne que j'imagine derrière ses écrits. J'aime Joyce Maynard et je crois qu'elle signe ici son roman le plus abouti. 

Céline

"Je croyais que la magie existait, dit-il. Je croyais que, si on croyait assez fort à quelque chose, cette chose pouvait se réaliser. En un sens, c’est vrai Louie. Mais pas comme tu te l’imagines. On ne retrouve pas les choses telles qu’elles étaient. Mais si tu crois que ça va s’arranger un jour, ça s’arrangera. Si tu as foi dans l’amour, il est toujours là."

"The girls", de Emma Cline

  Evie Boyd, quatorze ans à la fin des années 60, traîne son mal être dans une petite ville de Californie. Elle vit avec sa mère, fraîchement divorcée et accaparée par son petit ami, et passe ses journées à rêvasser de garçons avec sa meilleure amie Connie...Mais une dispute éclate entre les deux filles et Evie se retrouve livrée à elle-même.

  En ville, elle croise d'étranges filles, vêtues d'habits crasseux et aux longs cheveux sales, mais dont le comportement respire l'assurance et la liberté. Elle tombe sous le charme de Suzanne, la plus âges d'entre elles, une brune au regard aussi envoûtant qu’énigmatique,  et rapidement passe ses journées avec la communauté au ranch. 

  Là bas, les filles vivent et respirent pour Russel, leader de ce petit monde et qui se rêve grand musicien. Evie y découvre une autre façon de vivre régie par les règles du partage et de la liberté, loin des valeurs de la société et de ses parents. Mais sous cette idylle apparente se tapit l'envie, la rancœur et une violence inouïe... 

  Si les faits sont inspirés des fameux meurtres perpétrés par les acolytes de Charles Manson en 1969, il semble qu'Emma Cline n'utilise ce contexte que pour mieux parler de l'adolescence et de ses tourments. Evie est une jeune fille mal dans sa peau, en manque d'attention, frémissante de désir et d'envie de vivre enfin sa vie. L'auteur décrit superbement les sensations, les pensées qui nous traversent à cet âge et nous pousse à commettre des actes inconcevables pour nous sentir reconnus. Alors que notre personnalité est encore en devenir, le fil entre l'innocence et le mal absolu est tenu... 

  Un roman passionnant, à la tension psychologique dense et aux descriptions d'une sensualité trouble. 

Céline

"La guerre des bisous", Vincent Cuvellier et Suzanne Arhex

" Bientôt, c'est tous les gens de la ville qui se sont fait des bisous et tous les gens du pays. C'est un petit pays, mais quand même, ça en fait du monde, et ça en fait des bisous ! "

Quand Lili fait un bisou sur la bouche à Jojo, Dounia va tout rapporter à la maîtresse... Mais c'est à son tour de se prendre un  bécot d'Arthur qui lui en reçoit un de Julie.... De bisous en bisous, l'épidémie s’étend, et la directrice, le papa de Jojo, les gens qui manifestent... Tout le monde se met à s'embrasser ! 

  C'est un album tout coloré, plein d'humour et de joie de vivre que voilà ! Car quoi de plus gai qu'une guerre des bisous qui gagne un petit pays, surtout quand ce petit pays n'est autre que la Belgique ;-)

  En parallèle de l'histoire, caché dans le coin de la page, un petit volet à soulever raconte l'histoire d'amour enfantin de Lili et Jojo, et l'on passe alors de l’humour à l'intime... Juste trop mignon !

  Deux histoires en une donc, et beaucoup de couleurs, de vie et de tendresse ! La ptite bruxelloise chez moi a bien rigolé :-)

Céline

"Etta et Otto (Et Russel et James)", de Emma Hooper

 "Elle essayait  de dormir sans qu'aucune partie de son corps ne touche celui d'Otto afin que ses souvenirs à lui ne trouvent aucun point de contact pour se glisser dans les siens."

Un beau matin Etta, 83 ans, décide de partir à pieds voir la mer. Équipée d'un fusil et de chocolat, elle entame le long  trajet qui relie sa ferme du Saskatchewan à l'océan. Otto son mari la comprend et l'attend. Il s'exerce à la cuisine et fabrique des animaux en papier mâché. Russel, leur ami depuis toujours, décide de partir à la poursuite d'Etta et de la protéger... 

  Quel étrange roman, dont la temporalité oscille entre passé et présent, à mesure que les souvenirs des protagonistes se forment  et s'effacent. Étrange mais d'une beauté mélancolique et terrible.  Malgré l'aspect fantaisiste du récit (Etta parcourt des milliers de kilomètres à pieds, accompagné d'un coyote plutôt bavard), la réalité rattrape le lecteur par les descriptions très précises du quotidien, les recettes pour les biscuits, la plantation des épinards, les pieds abîmés après la marche. 

  Je me suis complètement laissée emportée par l'écriture de l'auteur, qui rend si bien compte à la nature qui l'entoure, et aux événements doux et terribles de l'existence. 

  Une fable magnifique sur la mémoire et le temps qui passe, la vieillesse et l'amour qui dure toute la vie. 

Céline

 

"Les petites reines", de Clémentine Beauvais

  "Ca y'est, les résultats sont tombés sur Facebook : je suis Boudin de Bronze. Perplexité. Après deux ans à être élue Boudin d'Or, moi qui me croyais indéboulonnable, j'avais tort."

  Mireille Laplanche, quinze ans, ne manque pas d'humour et de repartie. Avec Astrid Blomvall et Hakima Idriss, elles décident d'assumer leur titre de boudinette et de rejoindre Paris pour la garden party du 14 juillet. C'est ainsi que les trois adolescentes de Bourg-en-Bresse, enfourchent  leur vélo et vendent des boudins sur la route, le tout accompagné du grand frère d'Hakima, le rayonnant Kader.

  La presse locale relaie le phénomène et bientôt le #3boudins envahit les réseaux sociaux...

  En voilà un livre réjouissant ! Drôle, émouvant, plein de peps, on le dévore le sourire aux lèvres et l'envie furieuse de pédaler aux côtés de ses boudinettes rafraîchissantes... 

 Roman d'ado ni noir ni à paillettes, il aborde mine de rien des sujets graves tels que le harcèlement, l'absence de père, la guerre et  les excès médiatiques. La réflexion sur l'apparence est particulièrement pertinente : l'idée n'est pas ici de perdre du poids avec le vélo ou de faire des efforts pour être belle mais de s'assumer tel que l'on est. 

  Un beau message à transmettre à tous les ados ! 

Céline

 

 

Retour de vacances

Je pensais crâner un peu à mon retour de vacances en vous racontant comment j'ai lu John Irving dans le  New-Hampshire mais je dois avouer que je n'ai pas ouvert un livre du voyage... Je reviens donc sans chronique mais avec des images plein la vue  !

A peine rentrée déjà embarquée dans le tourbillon de la reprise et de la rentrée, il faudra attendre encore un peu pour le retour des activités ici ;-)

Pour ceux que ça intéresse, voici quelques photos de notre road trip canado-américain !!!

A tout bientôt,

Céline

 

"Mémoire de fille" d'Annie Ernaux

  Annie Ernaux revient sur la fille de S, la fille de 58, celle qu'elle a été et lui fit honte durant des années.

  En 1958, Annie Duschene a 18 ans, elle quitte pour la première fois Yvetot et le cadre rassurant et étouffant de l'épicerie de ses parents. Embauchée pour l'été comme monitrice dans une colonie de S., elle rêve d'amour et de liberté.

 Soirée à la colo, H. moniteur chef de la colonie, l'invite à danser et très vite l'embrasse à pleine bouche. Elle le suit dans sa chambre, séduite par le désir qu'il a d'elle, et passe sa première nuit avec un homme, sa première nuit d'amour. Rejetée dès le lendemain, elle devient objet de mépris et de dérision de la part de ses pairs et passe le reste de l'été à attendre qu'H. daigne à nouveau lever les yeux sur elle.

  De cette première confrontation brutale au désir et à la sexualité s'en suivra deux année de boulimie et d’aménorrhée.

  Annie Ernaux se retourne sur son passé avec distanciation et sobriété. Et c'est ce qui rend ce récit touchant et passionnant. Elle parvient à intégrer son expérience intime de jeune fille dans une réflexion plus globale sur le rapport au corps de la femme et la suprématie du désir masculin à la fin des années 50, tout en nous faisant ressentir physiquement certaines scènes par leurs descriptions si précises et réalistes.

  Malgré les 50 années passées, malgré la révolution sexuelle, cette difficulté de jeune fille d'allier son désir d'amour et des hommes et le comportement considéré comme adéquat, le jugement des autres si vite posé sur ce qui fait partie de l'intime me semble toujours actuel.

  Oui, Annie Ernaux parvient brillamment à "Explorer le gouffre entre l'effarante réalité de ce qui arrive, au moment où ça arrive et l'étrange irréalité que revêt, des années après, ce qui est arrivé. "

Céline

"Fairyland", d'Alysia Abbot

  Alysia Abbot a grandi seule avec son père, poète homosexuel, dans l'effervescence du San-Franciso des années 70-80. Elle raconte l'univers qui leur a créé, la liberté, les jeux, cet amour unique qui la lie à ce papa qui ne ressemble à aucun autre.

  La honte aussi de la différence, de l'exubérance, ce besoin de normalité qui s'accentuera à l'adolescence, la solitude et le sentiment de ne trouver sa place nulle part.

  Puis le sida, fléau inattendu qui décimera tant de visages connus et aimés dans son enfance. Le sida  contre lequel elle se mettra en colère lorsqu'à l'aube de sa vie d'adulte, elle devra quitter New-York pour soigner et accompagner son père. Le sida qui finira par le lui enlever. Et voilà comment je me suis retrouvée à pleurer le nez dans mes tartines à 7h du matin.  

  C'est pourtant un témoignage sobre et sans pathos qu'est celui d'Alysia Abbot. Elle nous parle d'une époque révolue, où un vent de liberté soufflait, où l'envie de se réinventer et de trouver de nouvelles normes se confrontait aux valeurs conservatrices, où le sida signifiait encore sentence de mort à court terme et tuera des milliers de personnes en l'espace de quelques années.

  J'y ai découvert la communauté gay et poète à San-Francisco, les gay pride, les lynchages, le militantisme d'Harvey Milk et ses détracteurs menés par Anita Bryant. Amusant de voir que les arguments contre les droits des homosexuels de 1977 sont en tous points ressemblants à ceux utilisés par "Famille pour tous". La bêtise et l'intolérance ne se sont pas beaucoup renouvelées en 40 ans.

  Un petit extrait du journal tenu par Steve Abbot en 1975, malheureusement si peu prémonitoire :

   " Je ne m'efforce pas de faire d'elle une homo. Je ne dissimule pas mon homosexualité pour qu'elle devienne une adulte hétéro. Mais elle peut voir qu'il y a de nombreuses orientations et maintes façons d'être. Espérons que lorsqu'elle sera adulte nous vivrons dans une société où les dichotomies homo-hétéro et homme-femme ne seront pas si importantes. Où les gens pourront simplement être ce qui leur paraît le plus naturel, là où ils sont le plus à leur aise."

  Un récit passionnant, et surtout, une magnifique histoire d'amour. Celle d'une fille et de son père.

  "Cet endroit où papa et moi avons vécu ensemble, notre Fairyland, ce royaume des fées, n'étais pas factice ; il s'agissait d'un endroit bien réel peuplé de gens tout aussi bien réels et j'y étais. Et si je n'ai plus habité à San Francisco depuis 1994, et si ma vie aujourd'hui est très différente de notre vie à l'époque - papa la qualifierait certainement de "bourgeoise"-, je suis pleinement un produit de ce monde. J'ai beau être hétéro et ne plus avoir de parent homo depuis plus de vingt ans, j'ai toujours le sentiment de faire partie de cette communauté queer. Cette histoire des gays est mon histoire des gays. Cette histoire gay est notre histoire gay à tous."

Céline

Depuis le 1er mars...

Depuis le 1er mars,  je suis comme une gosse avec des tickets d'entrée gratuits à Walt-Disney.

Depuis le 1er mars, mon esprit s'emballe devant le catalogue de livres à ma disposition, et je me demande si cette frénésie s'estompera un jour ou si l'excitation sera sans cesse renouvelée !

Depuis le 1er mars je suis une star quand je débarque à la maison avec des piles d'albums pour les histoires du soir.

Depuis le 1ers mars, je travaille en bibliothèque communale.

Et pourtant depuis le 1er mars je n'ai chroniqué quasi aucun livre lu...

L’aménagement de notre chez nous, l'adaptation à un nouvel horaire, l'énergie et l'investissement que nécessite ce nouveau job, et puis par dessus tout, la vie qui suit son cours avec son lot de surprises, de projets, de partages amicaux et familiaux... Je réalise que je passe dangereusement du slow blogging au no blogging ! 

Je pense qu'il est temps pour moi de faire une petite pause. Je ne ferme pas "Enlivrez-vous" et viendrais certainement y faire un coucou de temps à autre, car l'envie est toujours là, mais je ne parviens pas à tout concilier pour le moment. 

En attendant, je continue de vous rendre visite, puisque vous êtes la source d'inspiration de toutes mes lectures et dorénavant de la plupart des commandes que je passe ;-)

A très bientôt donc !

Céline

 

Taguée !

De retour de quelques jours de vacances, me voilà taguée par mon amie blogueuse et collègue Christelle ! Après plusieurs semaines sans chronique sur Enlivrez-vous, je me remets dans le bain avec ce petit questionnaire.

Que penses-tu des adaptations cinéma ? 

Dans l'ensemble, je ne me précipite pas sur les adaptations de livres déjà lus, de peur d'être déçue, même si le film est bon (et oui, le pouvoir de suggestion des mots est tellement puissant...). J'ai ainsi beaucoup apprécié Lolita (mais comment peut-on couper cette phrase clé du scénario : "Il a détruit mon cœur, tu as juste détruit ma vie."), Long week-end ou encore L'oeuvre de Dieu, La part du Diable, mais quelque chose m'a toujours manqué par rapport au roman.  

Par contre, nombreuses adaptations que j'ai adorées m'ont amenée à lire le livre dont elles étaient tirées ! Ce fut le cas pur The hours ou High Fidelity. Dans ce sens là, le plaisir est égal pour le visionnage et la lecture !

Quel marque page utilises-tu ? 

Souvent une photo, une carte reçue... J'aime glisser des souvenirs dans mes lectures en cours.

Quel est ton coup de coeur 2015 ?

Mr Gwyn, d'Alessandro Barrico, pour son côté fantaisiste et poétique. Magnifique roman qui offre sous ses accents légers, une véritable réflexion sur l'art et sur l'identité. 

Comment classes-tu tes livres ?

J'avais l'habitude de classer mes livres par genre et par ordre alphabétique d'auteurs. Nous avons récemment acheté un petit appartement, et pour gagner de l'espace, mon homme a construit des étagères dans plusieurs recoins ! Cela ne me permet plus de les ranger tous à la suite, mais nous les avons disposé par genre, préférence... C'est sympa aussi !

Quant à ceux de la miss, sa bibliothèque est en projet sous l'escalier qui  mène à sa chambre, en attendant les albums sont présents un peu partout dans la maison :-) La plupart sont rangés dans une vieille étagère ikea qui tient par une sangle ! ;-)

Quels sont tes blogs de lecture préférés ?

Cela fait un peu moins de 10 ans que je tiens un blog, j'ai donc découvert et aimé beaucoup de blogs de lectures ! Je regrette encore Chaplum pour ses conseils de romans américains et In Cold Blog pour la qualité de ses critiques et le plaisir d'échanger avec lui.

Avec Facebook, des affinités se créent aussi, avec des échanges plus directs et plus vivants. J'aime beaucoup Mior (je me retrouve beaucoup dans le slow blogging ;-) ), Galéa, Cathulu, Laeti, Christelle, Jérôme, Krol, Kathel, Brize, Keisha (que j'ai rencontré au tout début de mon blog grâce à l'époque à notre passion commune pour Paul Auster) et trouve toujours (et depuis longtemps) des idées chez Clara. J'aime aussi en découvrir de nouveaux  et flâner de blog en blog quand j'ai le temps. 

Des petites habitudes inavouables quand tu lis ?

Non vraiment pas ! Je lis dans beaucoup de situation et dès que j'ai une minute à moi, mais rien d'inavouable ;-)

Un auteur contemporain que tu aimerais rencontrer et pourquoi ?

Certainement John Irving, parce qu'il était déjà présent dans la bibliothèque de mes parents et que les titres me fascinaient ! J'aime sa façon de raconter des histoires, son imagination débridée et pourtant toujours crédible, ses personnages que l'on suit sur des décennies et que l'on aime comme notre propre famille. Et puis mieux vaut rencontrer un auteur qui a le sens de l'humour pour passer un bon moment :-) 

Où achètes-tu tes livres (neufs ou occasion) ?

J'achète assez peu de livres, car je suis depuis l'adolescence une grande utilisatrice des bibliothèques.  Etudiante, j'ai acheté énormément de poches en profitant de ma réduction de petite libraire (un job en or ;-) ). Les étagères sont maintenant bien pleines et j'achète aujourd'hui principalement en librairie les romans très attendus, ceux que je désire offrir ou encore en voyage. 

En ce moment, quel genre de littérature lis-tu le plus ?

Depuis toujours, les romans. Pour moi le seul genre qui se renouvelle en permanence, dont on ne se lasse jamais ! 

J'aime aussi lire un petit polar de temps à autre et je raconte beaucoup d'albums à ma fille. 

Un livre à la fois ou plusieurs ?

Je ne lis qu'un  livre à la fois, si j'en commence un nouveau c'est souvent que j'abandonne le premier ! J'aime être pleinement avec les personnages d'un roman, les faire vivre dans ma tête entre les pages. 

Quelle est ta lecture en cours ?

Je suis plongée dans Funny Girl de Nick, un roman bien sympathique ! 

Livre papier ou numérique ?

Papier, sans hésiter ! Je passe déjà bien assez de temps sur les écrans en dehors de la lecture ;-) Je ne me mettrais à la liseuse qu'en cas de tour du monde (et puis imagine, tu es en plein dans une histoire trépidante et pouf, plus de batterie ! Quelle frustration !). J'aime le toucher du papier, le poids du livre, le côté matériel des mots. 

Quel est ton endroit préféré pour lire ?

Selon la saison,  dans l'herbe au soleil ou blottie sous la couette !

  Je tague ceux et celles qui voudront se prêter au jeu, pour découvrir les réponses de Christelle, rendez-vous sur Histoires d'en lire !